Jean-Pierre Vincent et Bernard Chartreux - "L'Orestie"

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Jean-Louis Fernandez

Nous (Bernard Chartreux et moi-même) entamons un chantier long sur trois années : système de travail que nous pratiquons dans diverses Écoles depuis 1994 : à l’ERAC, à l’ENSATT, au TNS (Fragments Woyzeck, Grand-Peur et Misère du IIIème Reich en 2011). Nous accompagnons ainsi un Groupe en progression et l’on profite de l’interdisciplinarité.
Travailler sur L’Orestie est une façon de revenir à la « case départ » de notre histoire, histoire politique et humaine, et histoire de notre Art. Revenir aux fondamentaux, se poser la question de la relation au passé (d’où venons-nous ?), au rapport de distance / proximité qu’on peut chercher à établir avec ces anciens poèmes qui sont plus libres et plus modernes qu’on ne croit. Se charger pour la vie, en fait, d’une origine incontournable, si l’on veut bien considérer que nous sommes des êtres historiques, et non de pauvres nomades égarés dans un présent absurde.
Jean-Pierre Vincent