La Taïga court, première cérémonie

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Jean-Louis Fernandez
Espace Klaus Michael Grüber, Studio Jean-Pierre Vincent • Placement libre – Assis
1h15

SPECTACLES DE L’ÉCOLE DU TNS | 1 TEXTE, 4 MISES EN SCÈNE, 4 LIEUX

Pour La Taïga court, il fallait un espace neutre et multiple, hostile et familier, qui nous permette de passer rapidement d’une situation à une autre. Car il s’agit de cela au fond, dans ce texte : d’espaces qui évoluent plus ou moins vite, de sensations qui se développent d’abord chez un individu et qui contaminent petit à petit le monde qui l’entoure. Il fallait un espace qui symbolise la pression, l’épée de Damoclès que représente le réchauffement climatique dont il est tant question dans la pièce. Nous tenterons de matérialiser cette menace, de la placer d’abord face aux acteur·rices avant de l’amener jusqu’au public et de provoquer une rencontre.
Avec Valentine Lê, la scénographe, nous avons veillé à créer un espace qui soit suffisamment évocateur sans pour autant illustrer un propos source de tant d’images vues et revues. Les différents lieux étant déjà nommés et décrits, nous avons pu nous concentrer sur les sensations qu’ils nous procuraient ainsi que sur nos propres positions par rapport au réchauffement climatique. La recherche s’est concentrée sur deux pistes principales : la pression que représente ce changement climatique et nos positions de spectatrices et de spectateurs, occidentales et occidentaux.
Monter La Taïga court, c’est se confronter à une réalité, plus saisissable que jamais. C’est réussir à divertir malgré tout, à l’intérieur de cette réalité. C’est ne pas prendre trop de détours, et accepter parfois la frontalité d’un propos. C’est, en hommage à cette frontalité, s’efforcer d’être exemplaire dans notre démarche en tant qu’artistes porteur·ses de cette parole. Mais c’est aussi et surtout, amener la poésie là où on l’attend le moins pour éveiller les sensibilités et attiser les engagements. - Antoine Hespel

La Taïga court
première cérémonie


Texte Sonia Chiambretto
Mise en scène Antoine Hespel

Avec Jonathan Bénéteau de La Prairie, Yann Del Puppo, Quentin Ehret, Felipe Fonseca Nobre, Charlotte Issaly, Vincent Pacaud
Collaboration artistique Eléonore Bonah*
Scénographie Valentine Lê
Costumes Clara Hubert
Lumière Thomas Cany
Collaboration création lumière Ijjou Ahoudig**
Son Thomas Cany
Collaboration création son Mariana Blanc Moya**
Régie générale Margault Willkomm
Assistanat à la mise en scène Tristan Schinz (élève dramaturge du Groupe 48)

*Élève stagiaire de La Manufacture, Haute École des Arts de la Scène, Lausanne
**Élèves stagiaires de l’INSAS, Institut National Supérieur des Arts du Spectacle, Bruxelles