Lecture américaine

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Margot Di Méo
1h25

Carte blanche à Daphné Biiga Nwanak élève actrice.
Marcher dans New-York tout en restant sur le plateau nu du théâtre. Devant les miroirs d'un studio de répétition, travailler à vivre la ville au rythme des percussions et de la lumière solaire électrique. Lecture américaine cherche à nous prouver en actes que nos corps peuvent, ensemble, habiter la perte, le manque, l’exil.

Cartes blanches aux élèves de l'École du TNS
Trois élèves du Groupe 44 (3e année) ouvrent au public le résultat d’un processus de création qu’ils auront mené avec les élèves d’autres sections durant cinq semaines. Les spectateurs sont invités à découvrir ces premiers gestes artistiques.

Mise en scène et écriture Daphné Biiga Nwanak
Recherche et dramaturgie Baudouin Woehl
Avec Daphné Biiga Nwanak, Houédo Dieudonné Parfait Dossa, Romain Gneouchev, Ferdinand Régent-Chappey, Claire Toubin
Régie générale, musique et son Lisa Petit De La Rhodière
Assistante Zélie Champeau
Scénographie, lumières et plateau Edith Biscaro,  Clémence Delille
Assistante Typhaine Steiner  
Costumes Margot Di Méo

Remerciments à la Fondation Porosus, la Fondation Byrd Hoffman à New-York et le Watermill Center, Les Percussions de Strasbourg et l'Opéra National de Lorraine à Nancy.

01, proposé par Aliénor Durand 
Langue fourche de Mario Batista proposé par Romain Gillot
 

" La pièce que j’ai écrite n’est pas une adaptation de L’Attrape-cœurs de Salinger, qui est pourtant son réel point de départ. Comme son héros, ou la caméra d’un Cassavetes après lui, je me suis rendue dans les rues de New-York, avec ce roman en poche, pour faire parler les hommes et les femmes qui y vivent. Ce qu’il reste du voyage ? Quelques ‘personnages’, des voix sans adresse, mais sans désespoir non plus. Voilà ce que c’est que de marcher dans la grande ville, y croiser des ‘gens’… Des rencontres si fugaces qu’elles se transforment en illusions. Et c’est tant mieux. Plus qu’à monter la littérature en pièces, c’est à cela que sert le théâtre : évoquer ceux qui ne peuvent être parmi nous ; dire ce qui ne pourra plus qu’être dit."  Daphné Biiga Nwanak