Coproduction / surtitré en français / Spectacle en japonais et espagnol
Angélica Liddell

SEPPUKU EL FUNERAL DE MISHIMA o el placer de morir

Seppuku Angelica Liddell © Ximena y Sergio deux personnes nues allongés entrelacés l'un la tete en arriere l'autre la tete tournée vers le torse du partenaire fond de scene doré
© Ximena y Sergio
Théâtre national de Strasbourg - Entrée République, Salle Bernard-Marie Koltès • Placement numéroté
2h00
Spectacle
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Première en France au TnS - Spectacle en espagnol et en japonais surtitré
Déconseillé aux moins de 18 ans

Seppuku El Funeral de Mishima o el placer de morir est un hommage au poète japonais en forme de quête personnelle, assumée par Angélica Liddell à travers une série de tableaux d’une puissance poétique brute et une sincérité crue.
L’artiste catalane nous convie à une expérience singulière qui relève autant de la spéléologie que de la métaphysique : à quel endroit la vie et la mort se rencontrent-elles ?
En explorant, avec les lueurs projetées du poète Yukio Mishima, cette zone mystérieuse en forme de plaie, Liddell fait jaillir, au point précis de la douleur, un élan vitaliste qui interroge son propre désir de mort - brouillant radicalement la frontière factice entre les vivant·es et les disparu·es.
L’espace poétique qu’elle déploie inclut ainsi les fantômes, les fous, les poètes samouraïs, les suicidé·es de la société et toutes les âmes errantes ; il repousse les mesquins et les esprits chagrins, les calculateurs et les gardiens du temple.
Cet engagement absolu en faveur d’une beauté violente et sans concessions est servi par une mise en scène dont la charge érotique puise évidemment dans les œuvres de Mishima mais aussi dans les chorégraphies millimétrées du théâtre nô, mêlant aux chants poétiques traditionnels, danses, histoires médiévales, pop japonaise, musique classique et bodybuilding.
Non sans humour, Liddell fait s’emballer la machine de la représentation pour la débarrasser de ses scories divertissantes et moralisantes. Renouant ainsi avec une expérience antique du théâtre comme rituel, son hommage à Yukio Mishima révèle la forme possible d’un engagement poétique absolu, mais aussi, son caractère inéluctable et furieusement vital, révélé aux premières lueurs de l’aube.

Vivez la dernière de Seppuku aux premières lueurs de l'aube le samedi 7 à 6h30 du matin après Envisager la nuit !

Dix bonnes raisons d’aller voir Seppuku : 

1. Pour explorer la mort en restant furieusement vivant·es 
2. Pour goûter la poésie subversive de Mishima avec le lyrisme punk de Liddell 
3. Pour danser avec d’autres ailes 
4. Pour la célébration de l’adversité  
5. Pour ériger le délire au rang des Beaux-arts  
6. Pour vomir les tièdes 
7. Pour exploser l’horizon avec un marteau  
8. Pour l’amour des étoiles, mortes et vivantes  
9. Pour devenir, enfin, sincères 
10. Pour l’art  

Générique

[Texte, scénographie, costumes et mise en scène] Angélica Liddell
Adaptation de la pièce de théâtre NOH Hagoromo – Le Manteau de plumes (XIVe siècle).
Avec des extraits de Patriotisme et Le Marin rejeté par la mer, de Yukio Mishima.

[Avec] Nonoka Kato en alternance avec Ichiro Sugae, Masanori Kikuzawa, Angélica Liddell, Alberto Alonso Martínez, Gumersindo Puche, Kazan Tachimoto

[Lumière] Javier Alegría
[Son] Antonio Navarro
[Direction technique] Maxi Gilbert
[Coordination technique] Javier Castrillón
[Régie lumière] Francisco Jesús Galán
[Machinerie] Helena Galindo
[Régie générale] Michel Chevallier, Nicolas Guy 
[Construction du décor] Alfonso Reverón Díaz
[Logistique] Helena Pastor
[Production] Gumersindo Puche
[Assistanat de production] Jaime Del Fresno

Coproduction Festival Temporada Alta, Théâtre National de Strasbourg, Wiener Festwochen | Free Republic of Vienna, Festival Grec, avec le soutien de la Comunidad de Madrid


Remerciements à l’Institut Cervantès de Tokyo et à l’acteur de théâtre Nô de l’école Konparu, Tsunao Yamai